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Hinche-Accident : L’hôpital Ste Thérèse débordé
Cinquante pour cent (50%) des patients admis à l’hôpital Ste Thérèse de Hinche (Est) sont victimes d’accident de la route, selon le directeur du principal centre hospitalier de l’arrondissement, le chirurgien Jean Daniel Laguerre.
Selon le médecin, l’hôpital Ste Thérèse n’a ni les ressources humaines ni les équipements pour faire face à l’avalanche d’accidentés qui arrive tous les jours.
« Notre salle d’orthopédie n’est pas équipée et cela nous oblige régulièrement à référer les malades à d’autres centres de santé et, dans certains cas, la mort survient soudainement », dit-il, indiquant qu’il n’y a qu’un seul orthopédiste, engagé par l’Ong Zanmi lasante qui travaille 3 jours par semaine.
Le docteur Laguerre en profite pour inviter les autorités port-au-princiennes à se pencher sur les problèmes auxquels est confronté cet hôpital. Il recommande également des mesures d’urgence afin d’éviter le pire.
De février à mai 2013, 321 personnes dont 54 enfants ont été admises à l’hôpital pour cause d’accident de véhicule. Ce sont des jeunes, des vieillards et des enfants amputés, et qui désormais ont besoin de béquilles ou de chaise roulante pour se déplacer.
« Bon nombre de chauffeurs de moto-taxi n’ont reçu aucune formation, c’est ce qui provoque ces accidents à répétition », indique pour sa part Jean Claude Sénord, un professeur d’auto-école. Pour lui, leur mode de fonctionnement n’est pas réglementé.
Ce n’est pas ce qui décourage les motocyclistes. A Hinche, plusieurs jeunes y voient une activité pour survivre.
« Réaliser 250 gourdes par jour, cela m’a beaucoup aidé » indique un jeune chauffeur de moto-taxi de 38 ans qui étudie les sciences administratives à l’université autonome de Port-au-Prince (annexe Hinche).
Les diverses recommandations formulées vont de la mise en place des panneaux de signalisation, au renforcement du nombre des agents de la circulation, en passant par des séminaires de formation pour les chauffeurs de moto-taxi.
Ronel Odatte , journaliste de RVP. - EN COREE DU NORD, PYONGYANG COMMENCE A DEPLOYER SES MISSILES
La Corée du Nord, qui a installé un deuxième missile de moyenne portée sur sa côte est, alimentant les craintes d'un tir imminent, a averti qu'elle ne pouvait garantir la sécurité des missions diplomatiques à Pyongyang à compter du 10 avril en cas de conflit, tout en interdisant toujours samedi aux Sud-Coréens l'accès au site industriel intercoréen de Kaesong.
«Le discours du gouvernement nord-coréen est de dire qu'à partir du 10 avril, il sera incapable de garantir la sécurité des ambassades et des organisations internationales dans le pays dans l'éventualité d'un conflit», a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères. «Nous pensons que les Nord-Coréens ont adopté cette démarche dans le cadre de leur offensive rhétorique selon laquelle les Etats-Unis sont une menace pour eux», a-t-elle ajouté.
Les Etats-Unis «ne seraient pas surpris de les voir agir de la sorte»
A Washington, le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney a cependant affirmé qu'un éventuel tir de missile nord-coréen ne serait pas une surprise pour le gouvernement américain. «Nous ne serions pas surpris de les voir agir de la sorte», a déclaré M. Carney, en notant que Pyongyang avait effectué de tels tirs dans le passé. De son côté, le Pentagone a jugé que «toute action provocatrice supplémentaire serait regrettable». Les Nord-Coréens «doivent appliquer les règles internationales et respecter leurs engagements», a déclaré le porte-parole du Pentagone George Little à la presse. «Des essais de missiles hors du cadre de leurs obligations constitueraient une provocation», a-t-il souligne.
Les chefs des missions diplomatiques de l'Union européenne présents à Pyongyang se réuniront samedi dans la capitale nord-coréenne «pour discuter d'une position commune et d'une action commune» concernant leur personnel diplomatique, a annoncé à l'AFP le ministère bulgare des Affaires étrangères. Pyongyang a proposé à la Russie d'«envisager» l'évacuation de sa représentation diplomatique, «compte tenu de l'aggravation de la situation sur la péninsule coréenne», selon un porte-parole russe. Les autorités britanniques ont dit avoir été interrogées par les Nord-Coréens sur leur intention de maintenir ou non leur ambassade. Il n'y a cependant «pas de projet immédiat» de l'évacuer, a affirmé Londres. Paris «prend la situation au sérieux» en Corée du Nord et demande «instamment» à Pyongyang «de s'abstenir de toute nouvelle provocation» mais «n'envisage pas» d'évacuer les quelques Français sur place, a indiqué vendredi soir un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Un tir le 15 avril?
Parallèlement, «il a été confirmé que la Corée du Nord avait transporté en train, en début de semaine, deux missiles Musudan, de moyenne portée, vers la côte est, et les avait installés sur des véhicules équipés d'un dispositif de tir», a déclaré un haut responsable du gouvernement sud-coréen. Le Musudan, montré publiquement pour la première fois à l'occasion d'un défilé militaire en octobre 2010, aurait une portée théorique de 3.000 kilomètres, soit la capacité d'atteindre la Corée du Sud ou le Japon. L'engin pourrait toucher des cibles à 4.000 km en cas de charge légère, et donc, en principe, frapper Guam, île du Pacifique située à 3.380 km de la Corée du Nord et où se trouvent 6.000 soldats américains.
Des sources militaires citées par l'agence de presse nord-coréenne Yonhap soulignaient jeudi que le Nord pourrait procéder à un tir le 15 avril, date anniversaire de la naissance du fondateur du régime communiste nord-coréen, Kim Il-Sung, mort en 1994. Pyongyang multiplie les menaces apocalyptiques ces dernières semaines, furieux du train de sanctions adopté par l'ONU après un nouvel essai nucléaire nord-coréen début février. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a rappelé jeudi que «la menace nucléaire n'(était) pas un jeu» et dit craindre que «toute erreur de jugement dans cette situation puisse provoquer une crise aux conséquences très graves». De son côté, la presse japonaise a indiqué samedi que l'armée américaine était sur le point de déployer un avion espion sans pilote sur une de ses bases au Japon dans le but de renforcer la surveillance de la Corée du Nord.
Un exemplaire de drone Global Hawk devrait être stationné sur la base aérienne américaine de Misawa, au nord du Japon. Il s'agirait alors du premier déploiement d'avion de surveillance de ce type dans l'archipel, selon le quotidien de droite Sankei Shimbun, qui cite des sources gouvernementales. D'autre part, l'accès à Kaesong, devenu un pion stratégique dans la guerre des mots que se livrent Pyongyang et Washington, restait fermé samedi matin, la Corée du Nord refusant depuis mercredi l'entrée du site aux Sud-Coréens qui s'y rendent quotidiennement pour y travailler. Plusieurs camions sud-coréens chargés de ravitailler le site ont été contraints de rebrousser chemin sur injonction
nord-coréenne.
Le Conatel ferme 7 stations de radio et 3 chaînes de télévision à Hinche
Le directeur départemental du conseil national des télécommunications (Conatel), Pharel Marseille, a procédé, le jeudi 21 mars 2013, à la fermeture de sept (7) stations de radio et de 3 chaînes de télévision à Hinche (chef-lieu du département du Plateau central), a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Accompagné du juge titulaire près le tribunal de paix de Hinche, Me. Léostère Louis et d’agents de l’unité départementale de maintien d’ordre (Udmo), le Conatel départemental a saisi plusieurs matériels, dont des émetteurs, de ces stations de radio et de télévision.
Depuis 4 jours, sont éteints les signaux de la Radio Super Continentale (98.1 fm stéréo), , Le Prince Fm (97.3 fm stéréo), Radio Africa (94.7 fm stéréo), Radio Centre Inter (98.9 fm stéréo) Radio Télé Quotidien (95.5 fm stéréo), Radio Tele Men Fm (89.1 fm stéréo) et la station Télé Leve Kanpe.
Selon Pharel Marseille, ces stations de radio et de télévision locales fonctionnaient dans l’informel.
« Il est de mon devoir de m’assurer que tout soit fait selon les normes », dit- il.
Au cours de l’intervention policière et judiciaire du jeudi 21 mars, la direction départementale du Conatel a exigé des responsables de médias locaux la présentation de leurs licences de fonctionnement.
Faute de quoi, tous les appareils de ces stations de radio et de télévision ont été automatiquement confisqués.
La nouvelle de la fermeture de 7 stations de radio et de 3 chaînes de télévision locales est parvenue au congrès du 40e anniversaire du mouvement paysan de Papaye (Mpp), qui se déroulait au Sant Lakay (centre de formation organisationnel) et dont les travaux étaient retransmis en direct sur la station communautaire Radyo Vwa Peyizan (RVP) appartenant au Mpp.
Les travaux du congrès ont été momentanément suspendus pour donner l’alerte, sur les ondes de RVP, de l’intention du Conatel départemental, qui venait de fermer 7 stations de radio et 3 stations de télévision au bourg de Hinche.
Dans la matinée du jeudi 21 mars, les congressistes paysans alertés s’apprêtaient à recevoir l’équipe d’intervention du Conatel départemental, qui, selon les informations disponibles, faisait route en direction de Sant Lakay.
Finalement, aucune intervention du Conatel n’a eu lieu à Radyo Vwa Peyizan.
« En cherchant à atteindre la Radyo Vwa peyizan (93.9 fm stéréo), le Conatel voulait uniquement empêcher la diffusion du congrès du 40e anniversaire, organisé par le mouvement paysan de papaye, du 17 au 22 mars 2013, au centre de formation organisationnel », considère le porte-parole adjoint de l’organisation paysanne, Philfrant Saint-Naré.
L’administration politique dénommée Tèt kale (crâne rasé) aurait eu peur de ce qui allait se passer le vendredi 22 mars 2013, jour du grand rassemblement qui a mobilisé plusieurs milliers de personnes dans les rues de Hinche en faveur de la souveraineté nationale.
« Le Conatel cherche à saper le droit à la communication. La Super Continentale est une station vielle de plus de 23 ans. La direction a déjà tout entrepris pour avoir sa licence de fonctionnement. Mais, jusqu’à aujourd’hui, aucune suite administrative n’a été donnée », dénonce le directeur général de la Radio Super Continentale, Serge Célestin.
« Nous avons rempli toutes les formalités nécessaires. Ce n’est pas à nous de payer les conséquences de l’absence de suivi administratif du Conatel », déplore Célestin.
Pour sa part, le président-directeur général de Men fm, Jean Jiha Jr, a fustigé l’irruption du Conatel départemental dans les locaux de sa station sise à la rue Charlemagne Péralte.
« Nous avons fait tout ce que le Conatel nous exige. C’est à eux d’agir, parce que ne pouvons pas produire nos propres licences de fonctionnement », indique Jiha Jr.
Julio Chéristin, qui dirige la radio Quotidien depuis environ une décennie, qualifie d’anormale la décision du Conatel de saisir tous ses matériels de radio et de télévision.
Tous les responsables de médias concernés auraient déjà déposé leurs dossiers par-devant qui de droit. Mais, aucune suite administrative n’a été donnée à date.
Le Conatel aurait pu écrire aux responsables des médias visés avant de prendre une telle décision, estime le secrétaire général de l’union des journalistes du Centre, Daniel Chertoute.
Interrogés par l’agence en ligne AlterPresse, plusieurs citoyennes et citoyens de Hinche qualifient d’atteinte à la liberté d’expression la démarche du conseil national des télécommunications, qui a fermé, le 21 mars 2013, 7 stations de radio et 3 stations de télévision à Hinche.
D’aucuns se demandent dans quelle mesure le Conatel départemental pourrait profiter de la fin du congrès du 40e anniversaire du Mpp, pour intervenir à la station communautaire Radyo Vwa Peyizan.
Fermée le 9 novembre 2012 (http://www.alterpresse.org/spip.php...) par le conseil national des télécommunications (Conatel) – dans un contexte marqué par la présence, aux Cayes le même jour, du président Joseph Michel Martelly en visite dans le Sud du pays -, la radio communautaire Vwa Klodi Mizo (VKM / Cayes / Sud d’Haïti), a recommencé à fonctionner le 1er décembre 2012, la mesure de fermeture ayant été rapportée suite à un mouvement de mobilisation de plusieurs stations de radio communautaires du pays.
CÉLIBATAIRE, C'EST (ENCORE) FINI AVEC JOHN MAYER !
Katy Perry et John Mayer ne sont plus en couple. Leurs emplois du temps chargés ont eu raison de leur idylle entamée en juin 2012...
Katy Perry et John Mayer ne sont plus en couple. Leurs emplois du temps chargés ont eu raison de leur idylle entamée en juin 2012...
Katy Perry n'a décidément pas de chance en amour. La jeune femme de seulement 28 ans a déjà un divorce au compteur et une vie amoureuse ponctuée de relations éphémères en veux-tu en voilà. En plus, son mariage avec Russell Brand a duré moins de deux ans, autant dire que la belle choisit mal ses amoureux. Célébrée le 23 octobre 2010 en Inde, l'union a été dissoute officiellement le 14 juillet 2012, date à laquelle le divorce a été prononcé.
Après ça, Katy Perry s'est cherchée et a flirté avec divers jeunes hommes avant de tomber dans les filets de John Mayer, le serial lover qui a brisé le cœur de tout ce qui se fait de mieux à Los Angeles. Taylor Swift, Jessica Simpson, Jennifer Love Hewitt, Jennifer Aniston, Renee Zellweger, ils les a toutes eues et les a toutes humiliées. Mais ce n'est pas cette mauvaise réputation qui a effrayé Katy Perry. Bien au contraire, elle a pensé pouvoir changer la nature profonde du musicien et s'est lancée à corps perdu dans une histoire d'amour qui a connu un premier échec en août 2012, date à laquelle ils ont rompu pour la première fois. Ils étaient ensemble depuis seulement 2 mois !
Le couple se rabiboche en septembre 2012 et montre que ça peut marcher. En décembre, Katy Perry poste une photo de son chéri déguisé en Père Noël et en janvier 2013, on parle même mariage et bébé pour la jeune femme. Pourtant, deux mois plus tard, la fin du couple est annoncée dans les médias. C'était vraiment trop beau pour être vrai ! Une source raconte : "C'est triste. Mais ce n'est peut-être pas fini. Il faut attendre de voir comment les choses vont tourner". Si la rupture est confirmée, une autre source affirme que Katy Perry "laisse une ouverture". Et d'ajouter : "Ils ont tellement été pris par leur travail". En effet, Katy Perry travaille en studio sur son 3e album tandis que John Mayer s'apprête à partir en tournée.
Si Katy Perry est attristée par cette rupture, on ne lui souhaite cependant pas de retourner dans les bras de ce goujat de John Mayer. La belle peut largement mieux faire...
HAITI EVOLUE PETIT A PETIT DANS LE CLASSEMENT MONDIAL:
Haïti 141ème sur 142 dans le dernier classement mondial du Forum Economique Mondial des pays les plus compétitifs
La République d'Haiti occupe la 141eme place sur 142 dans le dernier classement mondial des pays les plus compétitifs publié par le Forum Economique Mondial (FEM).
Présentant ce rapport, l'économiste Kesne Pharel, président du Groupe Croissance S.A, a fait remarquer que dans ce document, les pays les plus corrompus sont les plus mal classés.
Il invite le gouvernement à lutter de manière efficace contre la corruption et appelle le secteur privé des affaires a jouer leur partition en vue d'améliorer le classement d'Haiti.
Les institutions doivent travailler de concert avec les universités de manière à améliorer la qualité de leurs ressources humaines. Les pays les moins compétitifs ont les indices de développement humain les plus faibles et sont aussi les plus corrompus, a souligné l'économiste
Ce rapport prend en compte différents aspects dont l'efficatité du marché du travail, le niveau des services notamment en matière d'éducation, de soin de santé. Il appelle le gouvernement à prendre des mesures pour améliorer la qualité de nos infrastructures.
Kesner Pharel a par ailleurs fait remarquer qu'en dépit de la volonté expimée par les responsables haitiens, le pays ne pourra que difficilement attirer les IDE (Investissements Directs Etrangers).
Les entrepreneurs, a-t-il dit, sont interessés à investir dans des pays où le climat est plus favorable alors que, dans le cas d'Haiti, on est loin de ce qui se fait chez less voisins dominicains et jamaicains classées respectivement 110e et 107e dans le rapport du FEM.
Les couts des services notamment en matière d'électricité sont plus élevés en Haiti qu'ailleurs, note l'économiste évoquant également la question de l'instabilité politique.
C'est le devoir de l'Etat de prendre des dispositions pour améliorer la qualité des services en éducation entre autres, mais le secteur des affaires doit aussi jouer sa partition, selon Kesner Pharel qui demande également aux parlementaires, notamment aux commissions Finances des deux chambres d'analyser le rapport du FEM afin de travailler sur des propositions de loi aptes à changer l'ordre des choses.
Il a fait remarquer que le revenu per capita de 1985 à nos jours a triplé dans la région, passant de 4000 à près de 12 000 dollars US alors qu'il n'a pas dépassé la barre des 1000 dollars en Haiti.
Dans ce classement 2011 du FEM, c'est la Suisse ( avec un score de 5.74) qui occupe pour la 3e fois de suite la premiere place, juste devant le Singapour qui fait un bond d'une place par rapport a 2010.
Les Etats Unis perdent une place et se trouve désormais 5e, le Canada est 12e, la France 18e, le Chili 31e, le Brésil 53e, le Panama 49e alors que le Tchad ferme le classement. - POLITIQUE HAITIENNE
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Le Sénat américain adopte une Résolution en faveur d’Haïti
La semaine dernière, le Sénat américain a adopté à l'unanimité la Résolution 12, qui reconnaît le troisième anniversaire du séisme en Haïti et exprime une solidarité continue entre les États-Unis et le peuple haïtien.
La résolution, présentée par le sénateur Bill Nelson de la Floride et co-parrainée par les sénateurs Gillibrand (NY), Lautenberg (NJ), Cardin (MD), Durbin (IL), Warren (MA), Landrieu (LA), Harkin (IA), Mikulski (MD), Leahy (VT), Hirono (HI), Boxer (CA) et Udall (NM), s'engage pour un appui américain continue « Pour améliorer le logement, l'énergie, la création d'emplois, la sécurité alimentaire, la santé, l'éducation, la gouvernance et la primauté du Droit en Haïti en coopération avec le Gouvernement d'Haïti. »
Bon nombre des sénateurs, qui parrainent la résolution représentent des états avec un nombre important d'électeurs haïtiens. Selon un rapport d'octobre 2010, du Bureau américain du recensement, environ 376.000 Haïtiens vivent dans l'État d'origine du Sénateur Nelson de la Floride. New York est le foyer de la deuxième plus importante population haïtienne avec environ 191.000 haïtiens, tandis que les deux autres Etats, du New Jersey et du Massachusetts, compte plus de 50.000 habitants d'ascendance haïtienne.
Le Sénateur Tom Harkin de l'Iowa, qui est co-auteur de la loi Américains avec des Handicaps (Americans with Disabilities Act) et qui a défendu les Droits des personnes handicapées au cours de ses 40 années au Sénat américain, a soutenu la résolution reconnaissant l'importante population handicapée d'Haïti, qui a augmenté de façon significative après le séisme de janvier 2010.
La Résolution 12 du Sénat cite spécifiquement le Bureau du Secrétaire d'État à l'Intégration des personnes handicapées, dirigé par Gérald Oriol, Jr., en tant que partenaire clé dans l'effort de reconstruction. Selon le Secrétaire Oriol « L'inclusion des personnes handicapées en Haïti n'est pas seulement une question de Droits humains et de problèmes de droits civiques, c'est un impératif économique. En employant des personnes handicapées, nous pouvons réduire le nombre de citoyens vivant dans l'extrême pauvreté et réduire le besoin de l'appui des ONG dans le pays. »
La résolution reconnaît également la récente épidémie de choléra et les quelques 360.000 personnes qui vivent encore dans des camps de réfugiés, plus de trois ans après le séisme.
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